Des cannibales/La peur de l'autre par Michel de Montaigne ont été vendues pour EUR 7,20 chaque exemplaire. Le livre publié par Folio. Il contient 304 pages et classé dans le genre Custom Stores. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 4.2 des lecteurs 731. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
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Description du livre Des cannibales/La peur de l'autre : à lire sans la propagande politiquement correcte qui dénature Montaigne - 7 internautes sur 13 ont trouvé ce commentaire utile.à lire sans la propagande politiquement correcte qui dénature Montaigne
Par Petrus Comestor
Voilà un des essais les plus emblématiques de l'analyse de Montaigne, utilisé à des fins d'agit-prop avec des textes de Voltaire, (indéformable et à l'épreuve du lavage à 90°C), Flaubert, d'Aimé Césaire, de Cendrars ou de Michaux, afin de vous faire avaler tout rond que toutes les civilisations se valent quelque soit l'époque et sans tenir compte non plus de la géographie.Les gros mots sont lachés: Histoire, Géographie.Comme les Lettres appartiennent aux Lettres, l'éclairage est littéraire, et les chenilles des années 2010 aplanissent Renaissance et Temps Modernes, et tant pis aussi pour la latitude et la longitude. Les Arts, ça justifie tout.Si Montaigne n'est pas choqué par le cannibalisme des Incas, entre 1580 et 1590, c'est après une vie marquée par les Guerres entre Protestants et Catholiques, qui ont vu le cannibalisme revenir à la mémoire des Occidentaux (qui ne l'ont jamais oublié, dès qu'une disette un peu longue s'installe avec les débordements des troupes, des milices, de la soldatesque ou des masses poussées au crime; comme elle fut affamée et miséreuse, la France de 1814, mais surtout, pas un mot contre Napoléon 1er!). La traduction de Christine BENEVENT est remarquable, fine, discrète, fidèle; pour ma part, c'est la meilleure traduction que j'ai lue de Montaigne. C'est son obéissance servile à l'angélisme et à l'égalitarisme du programme de ce qui n'est plus l'Histoire ni le Français que je fustige. Un Stradivarius qui joue la Macarena, quel gâchis!Donc ne lisez pas le gentil dossier sur le gentil indigène pur de tout péché. Faut-il rappeler que les Nubiens -oui, des Noirs de la Corne d'Afrique furent esclaves des gentils Egyptiens, que les Aztèques et les Incas furent aussi des esclavagistes, comme les Romains, les Barbares, les Hébreux, les Arabes (voir Jacques HEERS, "Les négriers en terres d'ISlam.VIIe- XVIe siècles. La première traite des Noirs, Paris, 2003, en poche chez Perrin depuis 2007) l'Empire du Mali (que je sache, nul n'a forcé les rois du Dahomey à accepter nos manilles pour le bois d'ébène: tous coupables de meurtre, ou alors personne sur cette Terre), etc. Le propre de l'Homme, c'est de vouloir plus. A n'importe quel prix.Pardonnons donc, dans cet amalgame post-colonial (je n'ai jamais dit que le colonialisme avait apporté le bonheur; je dis que l'Europe ne l'a pas inventé, elle l'a poussée sa perfection haà¯ssable, imitée par le Japon, et la Chine (qui autorise de nouveau un deuxième enfant), et qui sait le Brésil, l'Union Indienne, etc.Merci aux Alliés de la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945...) qui ont démontré la supériorité de nos vieilles démocraties sur le 3e Reich, d'avoir signé Yalta (qu'il est commode et couard de lire à l'aune des valeurs des années 2010 une fois tout le monde enterré) et aussi la Charte Universelle des Droits de l'Homme (qui d'autre l'a écrite? L'URSS, certes, mais si Hitler n'avait pas jeté aux orties l'accord germano-soviétique, quid du Royaume-Uni, du Danemark, de la Suède, face aux Puissances de l'Axe et des Neutres? On n'ose l'imaginer. On ne va pas remercier le pire criminel de l'Humanité non plus, au cas oùcertains esprits viendraient à me reprocher ce que je n'ai pas pensé et que je ne penserai pas. Vive l'Inquisition version 2.0).Alors, pardonnons à Montaigne d'avoir été le fruit de son époque, et non cette marionnette taillée sur mesure par des pédagogues nuls en Histoire. Montaigne garda dans ses "Essais" une foi en l'Homme que ne partageait déjà plus Rabelais 50 ans avant lui. Cannibale ou pas... Texte intégral + La peur de l'autre (anthologie) + dossier par Christine Bénévent + Lecture d'image par Alain Jaubert
Par Petrus Comestor
Voilà un des essais les plus emblématiques de l'analyse de Montaigne, utilisé à des fins d'agit-prop avec des textes de Voltaire, (indéformable et à l'épreuve du lavage à 90°C), Flaubert, d'Aimé Césaire, de Cendrars ou de Michaux, afin de vous faire avaler tout rond que toutes les civilisations se valent quelque soit l'époque et sans tenir compte non plus de la géographie.Les gros mots sont lachés: Histoire, Géographie.Comme les Lettres appartiennent aux Lettres, l'éclairage est littéraire, et les chenilles des années 2010 aplanissent Renaissance et Temps Modernes, et tant pis aussi pour la latitude et la longitude. Les Arts, ça justifie tout.Si Montaigne n'est pas choqué par le cannibalisme des Incas, entre 1580 et 1590, c'est après une vie marquée par les Guerres entre Protestants et Catholiques, qui ont vu le cannibalisme revenir à la mémoire des Occidentaux (qui ne l'ont jamais oublié, dès qu'une disette un peu longue s'installe avec les débordements des troupes, des milices, de la soldatesque ou des masses poussées au crime; comme elle fut affamée et miséreuse, la France de 1814, mais surtout, pas un mot contre Napoléon 1er!). La traduction de Christine BENEVENT est remarquable, fine, discrète, fidèle; pour ma part, c'est la meilleure traduction que j'ai lue de Montaigne. C'est son obéissance servile à l'angélisme et à l'égalitarisme du programme de ce qui n'est plus l'Histoire ni le Français que je fustige. Un Stradivarius qui joue la Macarena, quel gâchis!Donc ne lisez pas le gentil dossier sur le gentil indigène pur de tout péché. Faut-il rappeler que les Nubiens -oui, des Noirs de la Corne d'Afrique furent esclaves des gentils Egyptiens, que les Aztèques et les Incas furent aussi des esclavagistes, comme les Romains, les Barbares, les Hébreux, les Arabes (voir Jacques HEERS, "Les négriers en terres d'ISlam.VIIe- XVIe siècles. La première traite des Noirs, Paris, 2003, en poche chez Perrin depuis 2007) l'Empire du Mali (que je sache, nul n'a forcé les rois du Dahomey à accepter nos manilles pour le bois d'ébène: tous coupables de meurtre, ou alors personne sur cette Terre), etc. Le propre de l'Homme, c'est de vouloir plus. A n'importe quel prix.Pardonnons donc, dans cet amalgame post-colonial (je n'ai jamais dit que le colonialisme avait apporté le bonheur; je dis que l'Europe ne l'a pas inventé, elle l'a poussée sa perfection haà¯ssable, imitée par le Japon, et la Chine (qui autorise de nouveau un deuxième enfant), et qui sait le Brésil, l'Union Indienne, etc.Merci aux Alliés de la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945...) qui ont démontré la supériorité de nos vieilles démocraties sur le 3e Reich, d'avoir signé Yalta (qu'il est commode et couard de lire à l'aune des valeurs des années 2010 une fois tout le monde enterré) et aussi la Charte Universelle des Droits de l'Homme (qui d'autre l'a écrite? L'URSS, certes, mais si Hitler n'avait pas jeté aux orties l'accord germano-soviétique, quid du Royaume-Uni, du Danemark, de la Suède, face aux Puissances de l'Axe et des Neutres? On n'ose l'imaginer. On ne va pas remercier le pire criminel de l'Humanité non plus, au cas oùcertains esprits viendraient à me reprocher ce que je n'ai pas pensé et que je ne penserai pas. Vive l'Inquisition version 2.0).Alors, pardonnons à Montaigne d'avoir été le fruit de son époque, et non cette marionnette taillée sur mesure par des pédagogues nuls en Histoire. Montaigne garda dans ses "Essais" une foi en l'Homme que ne partageait déjà plus Rabelais 50 ans avant lui. Cannibale ou pas... Texte intégral + La peur de l'autre (anthologie) + dossier par Christine Bénévent + Lecture d'image par Alain Jaubert
Le Titre Du Livre : Des cannibales/La peur de l'autre
Nom de fichier : des-cannibalesla-peur-de-lautre.pdf
La taille du fichier : 16.36 KB
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